Description
Les deux concertos présentés ici datent de la Seconde Guerre Mondiale. À Bruxelles, la vie musicale se maintenait tant bien que mal, et c’est pour deux de ses acteurs les plus attachants que Jongen reprit la forme du concerto classique, abandonnée depuis sa jeunesse.
C’est à Eduardo del Pueyo, pianiste espagnol de renom, que fut dédicacé le Concerto pour piano op. 127. Il fut également le premier interprète de cette œuvre à la fois dynamique et nostalgique, d’une grande élégance classique. Le Concerto pour harpe op. 129 fut dédié à Mireille Flour. La pièce se clôt par un grand récitatif-cadence de la soliste, progressant vers un finale aux rythmes à la fois irréguliers et chorégraphiques.
- Concerto pour piano op. 127
- Concerto pour harpe op. 129
- Passacaille et Gigue op. 90
De Jong, American Record Guide –
« Without being revolutionary, Jongen’s music is lyrical, melodic, elegant, animated, and expressive, with bright sonorous colors and personal touches. […] Jongen’s only Piano Concerto is tonal, melodic, and romantic, with echoes of Franck and d’Indy. […] Jongen is here [in the Harp Concerto] at his melodic best : it is a lovely work, largely poetic and delicate in atmosphere, enhanced by transparent, impressionist scoring. »