Description
Si l’on est frappé dans la Sonate op. 36 par la caractère très pianistique de la partie de clavier et par les allures concertantes de l’œuvre, les deux mouvements de la Sonate inachevée imposent, eux, la maîtrise totale d’une forme de duo instrumental comparable aux grandes réussites du romantisme et du post-romantisme. Dès le début de l’Allegro en si bémol, l’équilibre classique (au meilleur sens du terme) s’enrichit d’une grande mobilité modulante de l’harmonie et suggère ce rythme de marche spécifique du romantisme depuis Schubert. L’ampleur et la beauté des lignes mélodiques s’impose davantage encore au-dessus d’une partie de piano très élaborée. Un chef d’œuvre authentique, d’une superbe maîtrise.
- Élégie op. 30 pour alto et piano
- Sonate en si bémol op. 36 pour alto et piano
- Sonate inachevée op. 14 posthume pour alto et piano
- Fantasia Appassionata op. 35 pour violon et orchestre
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