Description
C’est une première mondiale que cette publication des œuvres complètes de Johannes Ciconia (Liège vers 1335 – Padoue 1411). Des pièces religieuses évidemment (motets et parties de messe), mais aussi de nombreuses œuvres profanes, car Ciconia rejette résolument les liens entre la théocratie et la musique au profit d’une approche plus humaniste de l’art musical. L’avènement de l’humanisme en Italie fut un élément déterminant dans l’évolution des compositions de Ciconia. L’individualisme commence à se manifester et met fin à l’esprit collectiviste et aux idéaux stéréotypés du Moyen-Âge. Chaque œuvre devient exclusive, unique, et traduit un sens de la réalité. L’adaptation des structures musicales aux textes, le goût des nuances et des proportions spatiales entre la teneur et la contre-teneur, les principes de Gliederung et de varietas témoignent de la transition progressive des techniques de composition médiévales vers un réalisme humaniste.
- Œuvres profanes italiennes : Una Panthera
- Chi nel servir
- Poy che morir
- I cani sono fuera
- O rosa bella
- Chaçando un giorno
- Lizadra donna
- Deduto sei a quel
- Merçe o morte
- La fiamma del to amor
- Per quella strada lactea
- Dolçe fortuna
- Œuvres profanes italiennes : Chi vole amar
- Con lagreme bagnandome nel viso
- Motets : Albane misse celitus
- O Petre Christi
- O virum omnimoda
- Doctorum principem
- Petrum Marcello
- Ut te per omnes
- O felix templum
- O beatum incendium
- O Padua sidus præclarum
- Regina gloriosa
- Venecie mundi splendor
- Œuvres profanes françaises : Le ray au soleyl
- Aler men veus
- Quod jactatur
- Parties de Messe : Sus un fontayne
- Et in terra pax…
- Id.
- Id.
- Id.
- Id.
- Id.
- Patrem omnipotentem
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