Description
Josquin des Prés : le nom évoque une musique magnifique, brillante, même magique. Toutefois, plus de cinq siècles après que le compositeur a achevé sa dernière œuvre, nous découvrons encore comment l’écouter. Dans cet album, conçu à l’origine pour marquer le cinq-centième anniversaire du compositeur en 2021, Cut Circle s’efforce de traiter Josquin non pas comme une relique d’un passé lointain, mais comme un compositeur raffiné, sensible, ludique et extatique. Nous mettons en avant tant sa précision et sa force révolutionnaires que les réactions viscérales et émotionnelles qui surviennent à l’écoute de sa musique.
- Ave Maria…virgo serena (à 4)
- Virgo salutiferi/Ave Maria (à 5)
- Ave verum corpus (à 2-3)
- Miserere mei, deus (à 5)
- Ut Phebi radiis/Ut re mi fa sol la (à 4)
- Stabat mater/Comme femme desconfortée (à 5)
- Pater noster–Ave Maria (à 6)
- Une musque de Biscaye (à 4)
- Si j’ay perdu mon amy (à 3)
- Parfons regretz (à 5)
- Faulte d’argent (à 5)
- Baisiez moy (à 4)
- En l’ombre d’ung buissonet, tout au long (à 3)
- Petite camusette (à 6)
- Scaramella (à 4)
- Nimphes, nappés/Circumdederunt me (à 6)
Roger Creyf – Klassiek-Centraal –
» (…) Maar misschien nog belangrijker is wat je te horen krijgt op deze cd, hoe hij Josquin met zijn ensemble uitvoert. Met bijzondere aandacht voor de gevoeligheden van de teksten, de juiste tempi, zonder welke interpretatie ook, enkel zoals ze exact genoteerd staan. Met zijn uitvoering beweert Jesse Rodin een nieuwe klank aan het oeuvre van Josquin des Prés te geven. Het bewijs? Luister naar die sonoriteit! »
Martine Mergeay – La Libre –
« Du côté des compositeurs, les stars les plus connues de cette année appartiennent aux XVe et au XVIe siècles. En commençant par le Picard Josquin des Prés (cira 1450-1521), dont un choix de Motets et chansons est confié à l’excellent ensemble américain Cut Circle, dirigé par Jesse Rodin. Ces derniers n’y vont pas par quatre chemins : foin de rondeur et d’homogénéité, les voix sonnent toutes nues et toutes crues, osant parfois la stridence ou la gouaille mais pouvant aussi accéder à la grâce, que ce soit dans les immémoriaux Ave Maria ou Stabat Mater, ou dans les chansons Baisiez moi ou Petite camusette, aux titres parfois plus lestes que leur contenu. »
Serge Martin – Le Soir –
« Fidèle à lui-même, l’ensemble américain nous en livre des interprétations franchement décapantes. Les choix interprétatifs sont très clairs : des voix individuellement audibles, très claires et dont les combinaisons construisent des architectures époustouflantes, un incroyable sens de la dynamique et de la spatialisation, le recours à des effets sonores, crescendi et decrescendi, époustouflants. L’impression est alors d’entendre une musique à la fois archaïsante et étonnamment moderne. Cette clarté soudaine anime aussi bien les projections religieuses que les envolées profanes. En tout cas, voici un disque découverte qui nous fait espérer dans la foulée bien d’autres promesses. »
Georg Henkel – Musikansich –
« Unter der Leitung von Jesse Rodin bleibt das Ensemble seinem Ansatz treu, den es zuletzt bei einer Gesamteinspielung der Chansons von Johannes Ockeghem weiter erprobt hat: Ein ausgesprochen durchsichtiger, räumlich weit gestaffelter Gesamtklang, der die Einzelstimmen und Timbres im Sinne eines extrovertierten „Spaltklangs“ kultiviert, wie man ihn vor allem von den Blasinstrumenten dieser Zeit kennt.
Jede Stimme wird in ihrer Eigenart und ihrem Verlauf verdeutlicht, wahrt ihre Individualität im polyphonen Kontext, kann zurückhaltender oder durchdringender, gedämpfter oder obertönig klingen. So wird der Kontrapunkt zu einem Spiel von Klangfarben und mitunter auch vereinigten Gegensätzen. »
Susanne Benda – Fono Forum –
« Erlebt man eine wahrhaft meisterhafte Darbietung: blankpoliert und schlackenlos, dabei nie steril, sondern ausgesprochen lebendig. Exzellente Vokalkunst! »
Johan van Veen – musica Dei donum –
« The sacred music I found most satisfying, and the transparency, which allows for hearing the various parts, also those which have a different text, is one of this recording’s assets. This disc is certainly one no lover of Josquin’s music should miss. The fact that it is different from most (all?) other recordings, makes it an essential addition to the Josquin discography. The cover suggests that this is the first volume of a series of recordings. Can we expect a complete recording of Josquin’s oeuvre? »