Roland de Lassus

Io ti vorria contar... Transcriptions pour luth

18,00

1 CD

Evangelina Mascardi, luth solo, alto et soprano

Avec la participation de :

Frédéric Zigante, luth alto et ténor

Cornelia Demmer, luth basse

 

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Description

Dans cet apogée de la musique polyphonique vocale qu’est le 16e siècle, Roland de Lassus (Mons, ca 1532 – Munich, 1594) occupe une place de choix. Sa renommée est telle qu’à trente-quatre ans, sa biographie paraît déjà sous la plume de Samuel Quickelberg : dès 1560, celui-ci souligne l’adéquation entre musique et paroles chez le « plus que divin Orlande », comme le désignait Ronsard. Mais outre sa maîtrise du langage polyphonique, ce qui caractérise le compositeur est assurément son aisance dans tous les styles, profane ou sacré, sérieux ou léger. Son impressionnante production ne relève toutefois que du seul domaine vocal, ce qui reflète une conception de la musique longtemps cloisonnée et hiérarchisée. Mais le luth est un instrument exceptionnel et nombreux sont ses atouts : maniable, facilement transportable, permettant de jouer seul de la musique à plusieurs voix, il accompagne le chant ou se coule aisément dans des ensembles. Grâce à ses capacités polyphoniques, le luth peut globaliser les voix présentées en livrets séparés dans les éditions vocales. Instrument de synthèse musicale, le luth œuvre au développement de la musique instrumentale. À la Renaissance, la musique de luth est tripartite : musiques de danse, mises en tablature d’œuvres vocales polyphoniques et œuvres libres (fantaisies ou ricercars) souvent basées sur les mêmes règles contrapuntiques que la musique vocale. Le présent récital illustre ces différents genres.

  1. Roland de LASSUS, Io ti vorria contar
  2. Roland de LASSUS, Quant mon mary
  3. Anonyme, La Bataille ad secundam
  4. Anonyme, Iay un mary
  5. Roland de LASSUS, Madonna mia pietà
  6. Anonyme, Passomezo d’italye ad quintam
  7. Roland de LASSUS, Du corps absent
  8. Roland de LASSUS, Avecque vous
  9. Roland de LASSUS, La nuict froide et sombre
  10. Jean-Baptiste BESARD, Balletto
  11. Vincenzo GALILEI, Ricercare del nono tuono per b
  12. Giovanni Antonio TERZI, Contrappunto sopra Susanna un jour di Orlando
  13. Giovanni Antonio TERZI, Balletto alla francese
  14. Giovanni Antonio TERZI, Volta quarta alla francese
  15. Fiorenzino MASCHERA, Canzone prima
  16. Vincenzo GALILEI, Ciparissa, gagliarda
  17. Roland de LASSUS, Veni in hortum meum
  18. Vincenzo GALILEI, Gagliarda
  19. Anonyme, Susanneken
  20. Roland de LASSUS, Susanna Orlando [Susanne un jour]
  21. Anonyme, Robin is to the greenwood gone
  22. John DOWLAND, The Lord Viscount Lisle his Galliard
  23. Alfonso FERRABOSCO, Fantasia

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm

4 avis pour Roland de Lassus

  1. Georg Henkel – Musikansich

    « Technisch und musikalisch sind die Einspielungen sehr ansprechend. Dezent virtuos und einfühlsam dargeboten, können sich die überwiegend ruhigen Stücke in ihrer Klarheit wie auch verspielten Schönheit entfalten. Die intime, dabei präsente Akustik tut ein Übriges, um diese Stunde Musik zu einem Moment der Rekreation für die Zuhörenden werden zu lassen. »

  2. Roger Creyf – Klassiek-Centraal

    « Hier is de Argentijnse luitiste Evangelica Mascardi de stersoliste en je kan haar virtuoze spel horen zowel op alt en sopraan luit en er zijn ook transcripties bij voor tenor en bas luit. Op de cd staan ook nog composities van andere tijdgenoten-propagandisten van luitmuziek, o.a. Vincenzo Galilei en Giovanni Terzi. Ontdek de volle glorie van dit uitzonderlijke instrument “met zoveel troeven en mogelijkheden”. »

  3. Martine Mergeay – La Libre

    « Grâce aux possibilités du luth et à l’art de la transcription, nombre de ses oeuvres furent largement diffusées en Europe. C’est ce dont rend compte le travail fouillé de la luthiste Evangelina Mascardi, rejointe à l’occasion par Frédéric Zigante (luth alto et ténor) et Cornelia Demmer (luth basse). Le plaisir procuré par ce CD tient donc autant au caractère vocal des mélodies qui y sont reprises qu’à la restitution habile de leur organisation contrapuntique originale. »

  4. Serge Martin – Le Soir

    « Le luth est utilisé dans trois répertoires : la musique de danse, la mise en tablatures de musiques vocales poly­phoniques et des œuvres libres compo­sées sans références textuelles (ricercar et fantaisies). C’est l’ensemble de ces ré­pertoires que nous propose avec un goût très sûr Evangelina Mascardi, parfois rejointe à 2 et 3 voix par Frédéric Zigante et Cornelia Demmer. Lassus est bien sûr le principal fournisseur de mu­siques originales mais la luthiste nous offre aussi des échappées vers les deux maîtres de l’enseignement de l’instru­ment, le Français Adrian Le Roy et l’Ita­lien Vicenzo Galilei jusqu’à l’imposante «Fantasia» composée à Londres par Ferrabosco qui termine ce récital fasci­nant. »

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