Adolphe Biarent

Œuvres symphoniques

16,00

1CD

Orchestre Philharmonique de Liège et de la Communauté Française

Luc Dewez – violoncelle

Pierre Bartholomée – direction

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REF CYP3601 Categories,

Description

La musique de Biarent définit en partie l’homme : droiture et rigueur, mélancolie et mysticisme. Son style musical est composite, sans être décousu : dans cette œuvre sous-tendue de programmes, avoués ou non, l’influence de Wagner et de Franck est prédominante ; mais contrairement à Jongen ou à Dupuis, Biarent réfute les apports nouveaux de Debussy pour leur préférer les solides constructions des « modernes » que font connaître alors les Concerts Populaires, les Concerts Ysaÿe ou les Concerts de la Libre Esthétique à Bruxelles.
Il tient à sa personnalité forte de parvenir à dégager un langage personnel, qui va donner du souffle à ses compositions. Inventivité rythmique et pratique assidue des ensembles d’harmonie caractérisent en propre le travail de Biarent et débouchent sur une œuvre d’exécution complexe.

  1. Trenmor - Poème symphonique d'après une légende d'Ossian (1905)
  2. Symphonie en ré mineur (1908)
  3. Deux sonnets pour violoncelle et orchestre - d'après José-Maria de Hérédia

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm

2 avis pour Adolphe Biarent

  1. Philippe van den Bosch, Répertoire

    « Pourtant quel éblouissement que ses œuvres symphoniques ! Héritières de Franck, certes, mais en y ajoutant un charme, un panache orchestral, une virtuosité d’écriture dignes du meilleur Saint-Saëns, celui de la 3e Symphonie. L’instrumentation est rutilante, avec toutes les couleurs des bois et des cuivres, enrichis de harpes et de glockenspiel, et des cordes parfois divisées à l’extrême, pour des raffinements sonores straussiens.
    […] Sa Symphonie en ré mineur s’ouvre par un affrontement de cordes échevelées et de cuivres bruckneriens. Un étrange « Adagio », plein d’ombre et de mystère, et un merveilleux « Scherzo », léger et onctueux comme un vol de papillons de nuit, aboutissent à un gigantesque finale, où alternent des moments diaboliques, proche de Berlioz, et des intermèdes lents féériques, dignes de Rimski-Korsakov.
    Ce disque achève de nous combler avec deux ravissants Poèmes pour violoncelle et orchestre, le second surtout, où le violoncelle, d’une virtuosité démoniaque, tresse des dentelles de notes dans une pure féérie impressionniste aux harmonies scriabiniennes. Superbe prestation des musiciens, capables d’exécuter une musique aussi complexe avec rigueur, exactitude, mais aussi charme et brio. »

  2. Serge Martin, Le Soir

    « Venu trop tard pour encore relever de l’univers franckiste, trop tôt que pour s’intégrer aux chocs de Stravinsky et consorts, Biarent est enfin sorti grâce à Luc Dewez et Pierre Bartholomée de son purgatoire. Son art exigeant et un peu rude le méritait grandement. »

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