Description
Une notice de l’Encyclopédie de la musique publiée à Paris en 1961 par l’éditeur P. Fasquelle résume en quelques lignes la biographie d’André Souris : « De sa participation active, dès 1925, au mouvement surréaliste, il a conservé une grande ouverture d’esprit et le mépris de toute spécialisation. Mais il se fait que sa curiosité et son exigence l’on conduit à se comporter en spécialiste dans des domaines très divers de l’activité musicale et parfois extra-musicale (…) ».
De la plupart des musiques d’André Souris, on pourrait dire, comme des peintures de Magritte, que ce sont des « exercices de métamorphoses ». Le Marchant d’images donne une illustration de ce travail de transfiguration. En assemblant une trentaine de chansons populaires wallonnes en une sorte de grand collage, Souris n’a pas eu pour objectif de sauver un patrimoine régional ou de le restituer dans son authenticité, mais de l’exploiter dans des spécificités à des fins nouvelles. Symphonies (au pluriel), sans aucune référence à la forme classique, a été nommée plutôt par allusion à une terminologie en usage à la période baroque pour désigner un ensemble de pièces destinées à un ensemble instrumental. Ces Symphonies se placent, comme d’autres œuvres de Souris, dans l’orbite Stravinskyenne.
- Symphonies (1939)
- Le Marchand d'Images, cantate rurale (1954-1965)
- Danceries de la Renaissance française (1932)
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