Description
Le présent enregistrement offre une nouvelle perspective d’écoute des douze pièces pour orgue de César Franck. L’approche menée par les trois interprètes Joris Verdin, Cindy Castillo et Bart Verheyen se veut en effet aussi conforme que possible au temps et aux conditions de création des douze pièces retenues ici. Ils se sont astreints à assimiler puis à appliquer autant que faire se peut les sources d’époque, ce qui suppose de libérer notre oreille de tout ce qui a été dit et écrit après la mort de Franck. La mise au point du présent programme offre l’opportunité de la réalisation de deux disques avec un choix réfléchi de programme et d’instrument, choix qui ne correspond pas nécessairement au regroupement habituel de l’œuvre de Franck. On y entend deux orgues symphoniques aux couleurs et dans des acoustiques très différentes, touchés par des personnalités différentes, mais ayant un point commun : leur fascination pour Franck.
- Fantaisie - Poco lento
- Fantaisie - Allegretto cantando
- Fantaisie - Quasi lento
- Fantaisie - Adagio
- Pièce héroïque
- Pastorale
- Choral n° 3
- Prélude, fugue et variation - Prélude
- Prélude, fugue et variation - Lent
- Prélude, fugue et variation - Fugue
- Prélude, fugue et variation - Variation
- Choral n° 2
- Grande pièce symphonique - Andantino serioso & Allegro non troppo e maestoso
- Grande pièce symphonique - Andante
- Grande pièce symphonique - Allegro
- Grande pièce symphonique - Andante
- Grande pièce symphonique - Allegro non troppo e maestoso
- Fantaisie
- Choral n°1
- Cantabile
- Prière
- Final
Christophe Steyne – Crescendo Magazine –
« Globalement, au long des deux CDs, les amateurs de bassins légatisants et de polyphonies tracées à la règle seront éprouvés par ces approches qui, sous couvert de tabula rasa, offrent un portrait rénové et stimulant de César Franck, quand elles briguent de « libérer notre oreille de tout ce qui a été dit et écrit après sa mort ». »
Paul de Louit – Diapason Magazine –
« (…) la Pastorale et le Cantabile de Verdin ont un charme qui manque à son intégrale, Castillo donne une magnifique Fantaisie en la et un brillant Finale, et Verheyen se coule dans la puissante combinatoire de la Grande pièce symphonique. L’orgue du Temple Neuf de Strasbourg, impressionnant, se taille la part du lion, tandis que le Cavaillé-Coll d’Epernay surprend par ses timbres fruités. »
Thomas Haubrich – Orgelportal –
« (…) Die beiden – in ihrer Art klanglich relativ unterschiedlichen – symphonischen Orgeln bieten das ideale Medium für die insgesamt musikalisch und interpretatorisch gelungene Präsentation der drei Interpreten, wobei mir der Choral a-moll am besten gefallen hat. Ein mehrsprachiges, ausführliches Textheft mit dazu noch reicher Bebilderung rundet den positiven Gesamteindruck ab. »
Orgues Nouvellles –
« Trois interprètes remarquables qui proposent sur deux orgues très peu enregistrés – un Cavaillé-Coll et un Merklin – une vision dépoussiérée de l’oeuvre d’orgue de Franck. »
Bert Wisgerhof – Orgelnieuws.nl –
« Belangrijker om vast te stellen is dat de drie organisten zich niet in en massief metronoomgetal hebben laten binden, maar in de eerste plaats zeer toegewijd en ingeleefd muziek hebben gemaakt. Het is gewoon ook erg mooi om naar te luisteren. Dat maakt deze productie tot een alleszins geslaagde ‘complete Franck’. Ook om te zien is het en prachtige uitgave: een mooi vormgegeven boekje met voorop een fraaie afbeelding van en schilderij van Monet uit 1878, en Parijse straat in feesttooi. Binnenin interessante foto’s, onder andere van de wereldtentoonstelling in Parijs uit 1867, waar in de Galerie des machines boven het nieuwste treinrijtuig een groot orgel van Merklin staat, alles onder de noemer Chemins de fer et métallurgie. Buitengewoon lezenswaardig is ook Verdins boeiende essay over de Six Pièces, eerder gepubliceerd in het tijdschrift Orgelkunst. Nu is het als begeleidende tekst bij deze opnamen gevoegd. Aan integrale opnamen van Francks orgeloeuvre is na het bicentennial 2022 geen gebrek. Deze productie, van Belgische origine, houdt moeiteloos stand tussen de ‘concurrentie’. »