Description
Née en 1899, Clara Clairbert fut régulièrement applaudie au Théâtre royale de la Monnaie de 1924 à 1953. Mais la renommée de la soprano dépassa largement les frontières de la Belgique : Berlin, Lyon, Bucarest mais aussi les États-Unis, où elle tournera dans près de vingt-deux villes différentes. Beniamino Gligli, le célèbre ténor italien et John Charles Thomas seront ses partenaires à San Francisco et à Los Angeles. Elle fera ses adieux à la Monnaie en 1953 dans le rôle de Gilda mais ouvrira, à l’ombre de la Monnaie une taverne, La Vocalise, qu’elle exploitera jusqu’à son décès à Bruxelles, le 5 août 1970.
- G. MEYERBEER, Le pardon de Ploërmel, "Ombre légère qui suit mes pas"
- G. MEYERBEER, Les huguenots, "Ô beau pays de la Tourraine"
- G. DONIZETTI, La fille du régiment, "Par le rang et par l’opulence - Salut à la France"
- A. THOMAS, Mignon, "Je suis Titania la blonde"
- Ch. GOUNOD, Mireille, "O légère hirondelle"
- Ch. GOUNOD, "Mon cœur ne peut changer - À toi mon âme"
- Ch. GOUNOD, Roméo et Juliette, "Je veux vivre"
- L. DELIBES, Lakmé, "Pourquoi dans les grands bois"
- L. DELBES, Air des clochettes
- G. BIZET, Les pêcheurs de perles, "Comme autrefois dans la nuit sombre"
- J. MASSENET, Manon, "Je suis encore tout étourdie"
- J. MASSENET, "Voyons, Manon, plus de chimères"
- J. MASSENET, "Adieu notre petite table"
- J. MASSENET, "Suis-je gentille ainsi"
- J. MASSENET, "Oui, dans les bois"
- J. MASSENET, "Ce bruit de l’or"
- E. DELL’ACQUA, Villanelle
- G. DONIZETTI, Lucie de Lammermoor, "Le ciel rayonne"
- G. VERDI, Rigoletto, "Ô doux nom"
- G. VERDI, La traviatta, "Quel trouble - Folie, folie"
- G. VERDI, "Adieu tout ce que j’aime"
- H. PROCH, Air et variations sur un thème
- J. STRAUSS, Voix du printemps
- J. BENEDICT, Carnavale di Venezia, variazioni di concerto
- J. BENEDICT, La capinera
- L. ARDITI, Parla
- L. ARDITI, Il bàcio
- J. MASSENET, Manon, duo de l’acte I
- J. MASSENET, "Adieu notre petite table"
- Autographe vocal
Stéphane Bouteloup, Le Monde de la Musique –
« Il serait dommage de passer à côté des merveilles de style que sont ses enregistrements de l’air du Carnaval de Venise (Benedict) et surtout de l’air de Dinorah (Meyerbeer) chanté dans son intégralité et conclu par une cadence aussi ébourrifante que musicale. »
Ivan A. Alexandre, Diapason –
« La cocotte est fine, artistement dessinée, jamais poussée, pleine au contraire, fluide et peu attirée par un suraigu variable. Le fil di voce de Mignon n’a rien d’un feu d’artifice gratuit, non plus que les espiègleries de Manon, toutes senties par une authentique musicienne. […] Clara Clairbert possède une classe inconnue de Lily Pons, une rondeur inconnue de Meliza Korjus, une souplesse et une saveur qui justement permettent à Verdi ce cousinage pacifique avec l’Ombre de Meyerbeer et les clochettes de Lakmé. »