Description
Issu d’une famille israélite bruxelloise et brillant disciple de Fétis, il succède à Liszt comme kapellmeister à Weimar où se déroulera toute sa carrière. Grand admirateur de l’œuvre de Wagner, il y assure notamment la reprise triomphale de Tristan und Isolde et la création mondiale du Samson et Dalila de Saint-Saëns. Reconnu comme l’un des meilleurs chefs d’orchestre de son temps, il n’a pourtant jamais délaissé la composition et son riche catalogue illustre toutes les formes musicales de la seconde moitié du XIXe siècle. Néanmoins, ce qui a assuré sa reconnaissance internationale, ce sont, d’une part, ses musiques de scène et, d’autre part, ses plus de 260 lieder dont la composition s’étend de manière ininterrompue et régulière de 1857 à sa mort en 1904. Cette forme brève s’adaptait idéalement à son héritage culturel duplice : la séduction immédiate de ses lieder repose sur l’alliance d’une prosodie allemande parfaite avec une ampleur mélodique venue de la tradition française, l’une faisant valoir les talents dramatiques et de diseur de leur interprète, l’autre la beauté de leur voix comme leur musicalité. C’est ce répertoire – admiré par Liszt ou Malher mais ostracisé par la montée du nazisme – dont Reinoud Van Mechelen et Anthony Romaniuk entendent ranimer le souffle.
- Im April
- Du meiner Seele schönster Traum
- Trüber Morgen
- In Deiner Nähe weil’ Ich noch
- Wenn der Frühling auf die Berge steigt
- Nähe des Geliebten
- Sei nur ruhig, lieber Robin
- Ich hab’ im Traum geweinet
- Immer bei dir
- Sei stille
- Schlummerlied
- Childe Harold
- Mund und Auge
- Lied eines Mädchens
- Allerseelen
- Einsamkeit
- Vöglein wohin so schnell
- Mein Herz ist wie die dunkle Nacht
- Die grossen, stillen Augen
- Ich hatte einst ein schönes Vaterland
- Die Waldbrüder
- Romance
- En passant !
- Romance
- Chanson
- La coccinelle
- Si mes vers avaient des ailes
- Hier au soir
- Mit deinen blauen Augen
Martine Dumont-Mergeay – La Libre –
« On ne parle plus ici de découverte mais d’éblouissement, tant du côté des lieds, comparables aux plus belles pages de Schumann ou de Liszt, que de leurs interprètes, pourtant neufs dans ce répertoire. »
Claude Jottrand – Forum Opera –
« On découvre l’ensemble avec curiosité, puis très rapidement avec ravissement, ajoutant au bonheur de la découverte le plaisir que procure une interprétation particulièrement réussie. »
Hans Reul – GrenzEcho –
« Lassens Lieder in deutscher und französischer Sprache sind von einer unvergleichlichen Farbigkeit, immer dem Duktus der Worte folgend und überaus feinsinnig. Das ist bestes Liedrepertoire und findet in Reinoud Van Mechelen den idealen Interpreten. Der junge belgische Tenor, der bisher in erster Linie im Barockrepertoire begeistern konnte, glänzt mit seiner grandios geführten Stimme, einer perfekten Diktion und jugendlicher Frische. Begleitet wird er kongenial von Anthony Romaniuk.
Auch für diese CD zählt, was „Musique en Wallonie“ generell auszeichnet, das Hören ist ebenso ein Vergnügen wie das Lesen des Booklets, das allen musikwissenschaftlichen Ansprüchen und Wünschen gerecht wird. »
Patrice Lieberman – Crescendo Magazine –
« C’est à une double découverte que nous convie cette inattendue parution signée Musique en Wallonie : celle d’un compositeur injustement oublié et celle d’une oeuvre d’une surprenante qualité. (…) Ces petits bijoux bénéficient ici d’une interprétation idéale. Bénéficiant d’une très belle diction aussi bien en allemand qu’en français, Reinoud Van Mechelen est aussi convaincant ici que dans la musique baroque et classique où on a pu l’apprécier jusqu’ici. Quant au pianiste Anthony Romaniuk, il est un superbe partenaire, sensible et attentif. Il faut par ailleurs signaler la qualité de prise de son comme celle de la notice, par ailleurs remarquablement illustrée, de Manuel Couvreur. »
Stéphane Renard – L’Echo –
« La redécouverte de ces lieder et mélodies va agréablement surprendre plus d’un amoureux du genre, tout d’abord parce que leur interprète n’est autre que Reinoud Van Mechelen. Diction impeccable, phrasé parfait, inspiration communicative, notre ténor national savoure ces poésies comme autant de gourmandises germano-francophiles au parfum du romantisme dix-neuvième. L’accompagnement d’Anthony Romaniuk, ciselé avec la même délicatesse, offre en prime l’emballage cadeau. (…) il se dégage de ces compositions, qui mêlent habilement les influences de la prosodie allemande et de la mélodie française, un tel raffinement et une telle douceur qu’il était urgent de leur rendre vie. »
Jean-Philippe Grosperrin – Diapason Magazine –
« Une économie secrète, suggestive, distingue ces compositions peu enclines à la dramatisation, procédant de subtiles inflexions harmoniques, au bord du silence souvent (ô Liszt ! ) – d’où naît un sentiment profond de l’espace et de la durée. (…) Le discret tour de force de Reinoud Van Mechelen et d’Anthony Romaniuk est de ne pas forcer la délicatesse des musiques, de laisser respirer leur poésie. Fidèles à ces microcosmes, ils sont toujours à la bonne distance, quand les nuances d’un chant atmosphérique ouvrent au mystère. (…) Révélation assurément, qui communique, avec l’esprit d’un compositeur, l’âme de cette époque où la mère de Thomas Mann aimait à chanter des lieder de Lassen. »