Description
Malgré son manque de temps pour acquérir une réelle culture littéraire, César Franck figure incontestablement parmi les pionniers de la mélodie française. Sa production dans ce genre nous permet de suivre l’évolution de son langage. Amoureux de la voix mais aussi accompagnateur recherché, il a su faire du piano autre chose qu’un simple soutien de la voix. Il parvient, comme Schubert son modèle, à capter une résonance poétique dans des textes qui, a priori, en sont avares ; ainsi il trouve dans le poème le plus modeste un prétexte pour écrire de la belle musique.
- Le mariage des roses, Eugène David, ca. 1870
- Roses et papillons, Victor Hugo, ca. 1860
- Ninon, Alfred de Musset, 1851
- Nocturne, Louis de Fourcaud, 1884
- Lied, Lucien Paté, 1873
- Aimer, Joseph Méry, 1849
- Robin Gray, Jean-Pierre Claris de Florian, ca. 1843
- Les cloches du soir, Marceline Desbordes-Valmore, 1889
- Le sylphe, Alexandre Dumas père, ca. 1843 (Sébastien Walnier, violoncelle)
- Passez, passez toujours, Victor Hugo, ca. 1860
- Le vase brisé, Armand Sully Prudhomme, 1879
- La procession, Auguste Brizieux, 1889
- L’émir de Bengador, Joseph Méry, 1843
- S’il est un charmant gazon, Victor Hugo, 1857
- Souvenance, François-René de Chateaubriand, 1846
- L’ange et l’enfant, Jean Reboul, 1846
Michel Debrocq, Le Soir –
« La chanteuse […] est assurément une découverte pour la plupart d’entre nous : Ann de Renais travaille beaucoup à Londres, où elle a l’habitude de chanter avec les célèbres Swingle Singers ; elle travaille également beaucoup pour le cinéma et est férue de musique contemporaine. En totale connivence avec le clavier, elle prête son timbre frais et léger à ces mélodies de César Franck qui ne figurent assurément pas parmi la part la plus connue de la production du maître liégeois. »
Stephan Moens, De Morgen –
« Verrassende en vakkundige ontdekking. Wie denkt dat Cesar Franck enkel een nuffige organist was die op een vrije ochtend ook nog een symfonie schreef, heeft uiteraard ongelijk. Maar dat hij ook een fabrikant van salonmelodieën was, verbaast toch enigszins. Twee landgenoten, sopraan Ann de Renais en pianist Guy Penson (ook al op een Erard uit 1875, een voor deze muziek uitmuntend geschikt instrument), brengen een niet overdreven geparfumeerde uitvoering van deze stukjes, die tussen frivool, burgerlijk, geïnspireerd en… nuffig twijfelen. Een beetje zoals de gedichten van Victor Hugo, waarvan er drie door Franck getoonzet werden. Veranderlijke kwaliteit, met andere woorden, maar toch een verrassende en vakkundige gebrachte ontdekking, zoals we gewoon zijn van de met veel liefde en kunde gemaakte cd-reeks uit Franstalig België. »