Description
Suite à sa triple victoire au Concours international de chant de Verviers de 1911, en solo, duo et trio, Tilkin Servais (1888-1961) est l’invité de nombreux galas et concerts. Unanime, la presse s’exclame devant la beauté de son timbre, la noblesse de son chant, et son potentiel dramatique. En 1914, Maurice Kufferath l’incorpore à la troupe du Théâtre royal de la Monnaie. Les années vingt lui apportent une renommée internationale de premier plan. En 1921, il débute au Covent Garden de Londres et au Théâtre Carré d’Amsterdam…
- Gaetano Donizetti, La favorite, « Léonore viens »
- Gioacchino Rossini, Guillaume Tell, « Reste immobile »
- Giuseppe Verdi, Rigoletto, « Tous deux égaux »
- Rigoletto, « Au temple où ma prière »
- Rigoletto, « Vengeance éclatante »
- Trouvère, scène et air du comte de Lune
- Trouvère, « C’est l’ordre ! Que le fils »
- Trouvère, « Sauvé ! Sauvé ! »
- Traviata, couplets d’Orbel
- Bal masqué, grand air de Renato
- Ruggero Leoncavallo, Paillasse, prologue « Bonjour, c’est moi »
- prologue « Pardon, pardon... »
- Giuseppe Giordani dit Giordanello, Chère beauté (Caro moi ben)
- Edouardo di Capua, Maria Marí
- Richard Barthélémy, Chi se nne scorda [o]cchiù
- Giacomo Meyerbeer, L’Africaine, ballade de Nélusko
- L’Africaine, « L’avoir tant adorée »
- Hector Berlioz, Damnation de Faust, chanson de la puce
- Damnation de Faust, évocation de Méphisto
- Damnation de Faust, sérénade de Méphisto
- Georges Bizet, Carmen, « Je suis Escamillo, torero »
- Léo Delibes, Lakmé, stances de Nilakantha
- Ambroise Thomas, Hamlet, chanson bachique
- Robert Schumann, J’ai pardonné (Ich grolle nicht)
- Piotr Ilitch Tchaikovski, Pourquo
- Charles Bohm, Comme la nuit (Still wie die Nacht)
- H. J. Wood, Résignation
- Gaston Knosp, L’Émir d’amour
- Fernand Goeyens, Maîtresse aimée
- Pêcheur napolitain
- Daniel-François-Esprit Auber, La muette de Portici, « Amour sacré de la patrie »
- Robert Planquette, Le régiment de Sambre et Meuse
- François-Auguste Gevaert, Vers l’avenir
Martine Dumont-Mergeay, La Libre Belgique –
« À travers le repiquage d’une série d’enregistrements de vieux 78 tours patiemment collectés, remasterisés et commentés, le musicologue Frédéric Lemmers nous offre, en plus du portrait d’un immense artiste, celui de toute une époque (1920 à 1931), à travers ses habitudes, son esthétique, ses bizarreries (notamment de tout chanter en français). Si l’orchestre subit des déformations acoustiques considérables, la voix conserve toute sa beauté et sa force de conviction. »
Bernard Postiau, Crescendo –
« Son style de chant, à la fois vibrant et héroïque, rappelle un peu la manière de George Thill (dans une autre tessiture, bien sûr). Souple et pourtant d’une puissance extraordinaire, sa voix variée et nuancée à l’infini, convient à merveille dans les grands rôles verdiens […]. Comme maints auters chanteurs de cette époque, Tilkin-Servais cultivait l’éclectisme. Que ce soit dans le bel canto, l’opéra français, le lied ou la mélodie populaire, il y manifeste toujours un goût très sûr qui n’exclut jamais ni la séduction, ni la sobriété. Du très grand art. »
Evan Dickerson, www.musicweb-international.com –
« Thank God for independant companies that bring artists from ages past to our attention, supported with excellent documentation. Frederic Lemmers’ booklet note is an insightful model of its kind. Tilkin Servais emerges as the vocal equal of Tito Gobbi, and I mean that in all seriousness. Without hesitation, a seminal release to be urgently acquired by anyone with a passion for the best singing from any age. »
Michel Parouty, Diapason –
« Encore un volume de rééditions dû à Musique en Wallonie ; et une nouvelle réussite. […] Sa diction incisive, la noblesse et la souplesse de sa ligne vocale, tout droit venues du bel canto (un héritage reçu de von Zuhr Muhlen, qui avait été le professeur de Caruso) font merveille. Voilà surtout une voix magnifiquement phonogénique, à laquelle l’enregistrement conserve ses harmoniques, sans trahir le mordant, le brillant et la chaleur du timbre. »