Description
Comme de nombreuses gloires belges de l’art lyrique, Louis Richard ne pensait pas au départ faire du chant sa profession. Lors d’une soirée privée, le professeur Achille Tondeur remarque ses talents vocaux et trouve les mots pour convaincre le jeune homme de changer de voie. Inversant pour la scène ses prénom et nom, Louis Richard embrasse la carrière lyrique en tant que basse chantante. Durant l’été 1919, il se produit au casino de Blankenberghe, puis rejoint l’Opéra de Liège…
- Charles Gounod, Faust, « Avant de quitter ces lieux »
- Georges Bizet, Les pêcheurs de perles, duo
- Carmen, air du Toréador
- Ambroise Thomas, Mignon, « De son cœur, j’ai calmé… »
- Hamlet, chanson bachique
- Jules Massenet, Le roi de Lahore, « Aux troupes du sultan… Promesse de mon avenir »
- Hérodiade, « Ce breuvage… Vision fugitive »
- Thaïs, « Ah ! Que mon cœur… Hélas, enfant... »
- Thaïs, duo de l’oasis, « Baigne d’eau mes mains »
- Léo Delibes, Lakmé, stances de Nilakantha
- Eugène Diaz, Benvenuto Cellini, « Combien de pas… De l’art, splendeur immortelle »
- Jacques Offenbach, Les contes d’Hoffmann, « Allez ! Pour te livrer combat… Scintille diamant »
- Théodore Dubois, Aben-Hamet, « Me voici donc »
- Emile Paladilhe, Patrie, « C’est ici le berceau »
- Camille Saint-Saëns, Henry VIII, « Qui donc commande ? »
- Giuseppe Verdi, Rigoletto, « Courtisans, race vile »
- Ricahrd Wagner, Tannhäuser, romance à l’étoile
- Lohengrin, monologue de Frédéric de Telramund
- Ruggero Leoncavallo, Paillasse, prologue
- Giacomo Puccini, Tosca, Te Deum « Trois sbires... »
- Adolphe Adam, Cantique de Noël, « Minuit chrétien »
- Jean-Baptiste Faure, Le crucifix, duo
- La charité
- Robert Guillemyn, Bonsoir
- Georges Marietti, Si j’étais Dieu
- Jean van den Eeden, Toast
- Daniel-François-Esprit Auber, La muette de Portici, « Amour sacré de la patrie »
- François-Auguste Gevaert, Vers l’avenir
- François van Campenhout, La Brabançonne
- Gioacchino Rossini, Le barbier de Séville, air de la Calomnie
- Adolphe Adam, Le châlet, « Arrêtons-nous ici… Vallons de l’Helvétie »
- Giacomo Meyerbeer, Robert le diable, « Voici donc... »
- Charles Gounod, Faust, « Mais ce dieu… À moi les plaisirs »
- Faust, chanson de Méphisto « Le veau d’or »
- Faust, sérénade de Méphisto « Vous qui faites... »
- Faust, trio final
- Ambroise Thomas, Mignon, « Légères hirondelles »
- Mignon, « De son cœur, j’ai calmé la fièvre »
- Jacques Offenbach, Les contes d’Hoffmann, « Scintille diamant »
- Giacomo Puccini, La Bohème, air de Colline
- Jean-Baptiste Faure, Le crucifix, trio
Martine Dumont-Mergeay, La Libre Belgique –
« Né trop tôt pour avoir pu prendre place dans les souvenirs de nos contemporains, l’illustre baryton fut pourtant une des gloires lyriques belges de 1919, année où il embrassa sa carrière, à 1952, année où il fit ses adieux officiels à la Monnaie. […]
Une voix magnifique, jeune, rayonnante, construite autour d’un médium d’airain ; et un pouvoir dramatique irrésistible, soutenu par une prononciation admirable. Si l’on y ajoute ce qu’on n’entend pas – une physique à la Clint Eastwood –, on comprend l’engouement des scènes européennes pour notre héros. »