Ignace Vitzthumb

Il vous souvient de cette fête - Ariettes de Fridzeri, Gluck, Gossec, Grétry, Monsigny, Philidor et Vachon

18,00

1CD

Elise Gäbele – soprano
Thibaut Lenaerts – ténor
Benoît Giaux – basse
Caroline Bayet – premier violon
Marie Haag – second violon
Bernard Woltèche – violoncelle
Guy Penson – clavecin et pianoforte

Wishlist

REF MEW1055 Categories,

Description

Il vous souvient de cette fête propose une sélection d’ariettes d’opéras qui ont rencontré un vif succès sur les scènes lyriques parisienne et bruxelloise au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle et qui ont été publiées sous forme d’arrangements dans lesquels la voix n’est pas accompagnée par l’orchestre mais uniquement par deux violons et une basse continue. De la plume du musicien autrichien Ignace Vitzthumb (1724-1816), une des figures marquantes de la vie musicale bruxelloise dans les années 1770-1780, ces réductions ont été éditées à Bruxelles dans des recueils proposés en livraison mensuelle à partir du mois de juillet 1775.

  1. A.-E.-M. Grétry, « Il vous souvient de cette fête », duo de La fausse magie
  2. M. A. Fridzeri, « Sur une neige éblouissante », ariette des Souliers mordorés
  3. F.-A. D. Philidor, « Ah ! Quel trouble ! Ah ! Quels doux moments ! », ariette de Sémire et Mélide ou Le navigateur
  4. A.-E.-M. Grétry, « Ô ciel ! Entends la voix d’un père », ariette de La rosière de Salency
  5. I. Vitzthumb, « Que ma petite voix à vous se fasse entendre », ariette de Céphalide ou Les nouveaux mariages samnites
  6. Ch. W. von Gluck, « L’espoir renaît dans mon âme », ariette d’Orphée et Eurydice
  7. F.-A. D. Philidor (?), « La nature vous fit si belle », duo de Berthe
  8. P. Vachon, « Quel doux transport s’empare de mon âme ! », ariette de Sara
  9. A.-E.-M. Grétry, « D’une nymphe elle a le corsage », duo des Mariages samnites
  10. P.-A. Monsigny, « L’art surpasse ici la nature », ariette de La belle Arsène
  11. A.-E.-M. Grétry, « Vous n’avez donc plus de colère », duo de La rosière de Salency
  12. F.-J. Gossec, « Fils de Vénus, j’éprouve ta puissance », ariette de Berthe
  13. A.-E.-M. Grétry, « Quoi, ce vieux coq ? Quoi, ce milan ? », duo de La fausse magie
  14. A.-E.-M. Grétry, « L’amour folâtre alors qu’il blesse », ariette des Mariages samnites
  15. F.-A. D. Philidor, « De la coquette volage », ariette des Femmes vengées
  16. F.-J. Gossec, « Nous n’avons qu’une âme », trio en rondeau de Berthe

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm

3 avis pour Ignace Vitzthumb

  1. Serge Martin, Le Soir

    « Ignace Vitzthumb fut musicien et compositeur sous Charles de Lorraine. Cet habile faiseur réalisera des arrangements pour une voix, deux violons et basse continue d’ariettes tirées d’opéras à la mode. Grétry, Philidor, Monsigny, Gossec et les maîtres de l’opéra-comique font recette, mais on découvrira aussi Gluck ou l’Avignonnais Vachon. Brillante notice de Marie Cornaz et interprétation plaisante d’Élise Gäbele, Thibaut Lenaerts et Benoît Giaux et de leurs savoureux accompagnateurs instrumentaux. »

  2. Jean Lacroix, Revue Générale

    « C’est vraiment la fête, dignement menée par la soprano Élise Gäbele, le ténor Thibaut Lenaerts et la basse Benoît Giaux, que soutiennent Caroline Bayet et Marie Haag au violon, Bernard Woltèche au violoncelle et Guy Penson au clavecin et au pianoforte. Enregistré au Château de Seneffe en octobre 2009, ce récital enchante par sa vitalité et sa joie de vivre communicatives. De quoi passer un moment de pur bonheur ! »

  3. Dominique Joucken, Classica

    « Le beau disque que voilà ! Dès la couverture, nous sommes fixés : avec une toile qui évoque celles de Fragonard ou de Watteau, on sait qu’on évoluera dans ce que le XVIIIe siècle peut offrir de plus « galant », au sens positif du terme. Le label Musique en Wallonie, fidèle à sa réputation de défricheur, nous convie en effet à la découverte d’extraits d’opéras-comiques qui ont connu le succès sur les scènes parisiennes et bruxelloises dans la deuxième moitié du Siècle des Lumières.
    Toutes ces ariettes (mot utilisé ici sans rien de péjoratif) ont de plus la particularité d’avoir été arrangées pour accompagnement instrumental réduit par Ignace Vitzthumb, musicien très actif à la cour de Charles de Lorraine. Ces arrangements sont miraculeux d’équilibre et de richesse : tout en étant adaptés à la taille des salons, ils ne donnent à aucun moment l’impression d’appauvrir la substance musicale. Il y a du génie chez ce Vitzthumb, bien injustement oublié. Grâce à lui, nous pouvons donc nous plonger avec délices dans ces mélodies de Grétry, Gossec et autres Philidor. C’est un bain de fraîcheur, d’innocence et de gaîté. Rien qui pèse ou qui pose dans ces lignes délicates, souvent rehaussées d’un humour piquant ou d’une mélancolie qui ne franchit jamais les frontières du pathos. Cette musique est le reflet d’une bonne société qui plaçait la Raison au cœur de toutes choses, et qui bannissait l’excès autant que le mauvais goût. Les interprètes sont idéaux : la voix fruitée d’Élise Gäbele répond au galbe élégant de Thibaut Lenaerts. La prononciation parfaite du français est un baume après tous les enregistrements en espéranto de ces derniers mois.
    Évidemment, le mélomane ne trouvera pas ici le grand frisson des œuvres tardives de Mozart ou de Haydn. Mais le pari du disque est ailleurs. Et il est merveilleusement tenu. »

Ajouter un Avis

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez peut-être aussi…