Fernand Faniard

Mélodies - Airs d'opéra

18,00

1CD

Fernand Faniard – ténor héroïque

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Description

Fernand Faniard ne laisse quasiment aucune discographie. Une partie de son activité radiophonique nous est cependant parvenue grâce au travail de récolte et de conservation de son fils, Raymond Smeets. Il ne reste aucune trace de ses prestations wagnériennes, les plus représentatives de sa carrière scénique. Fort heureusement, un coin du voile est levé sur l’art de ce ténor grâce à quelques pages héroïques de Gercœur, de L’attaque du moulin et autres lieder de Hugo Wolf. Elles révèlent un Faniard à l’articulation nette et au chant mesuré. Ses récitals dévoilent de la délicatesse, de l’intimisme, les nuances les plus fines, une grande souplesse et une douceur touchante.

  1. Gabriel Fauré, Clair de lune (P. Verlaine)
  2. Gabriel Fauré, Fleur jetée (A. Silvestre
  3. Henri Duparc, Chanson triste (J. Lahor [H. Cazalis])
  4. Henri Duparc, Le manoir de Rosemonde (R. de Bonnières)
  5. Camille Saint-Saëns, Mélodies persanes (op. 26), n°4 : « Sabre en main » (A. Renaud)
  6. Ernest Chausson, La caravane (Th. Gautier)
  7. Claude Debussy, Mandoline (P. Verlaine)
  8. Claude Debussy, Beau soir (P. Bourget)
  9. Alfred Bachelet, Tendresse (J. Lahor [H. Cazalis])
  10. Alfred Bachelet, La chanson des trois roses (A. Bausil)
  11. Franz Schubert, Der Schwanengesang (Heine), n°13 : « Der Doppelgänger »
  12. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 1 : « Im wunderschönen Monat Mai »
  13. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 2 : « Aus meinen Tränen spriessen »
  14. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 3 : « Die Rose, die Lilie, die Taube, die Sonne »
  15. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 4 : « Wenn ich in deine Auden seh »
  16. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 6 : « Im Rhein, im heiligen Strome »
  17. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 7 : « Ich grolle nicht »
  18. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 8 : « Und wüssten’s die Blumen, die kleinen »
  19. Robert Schumann, Dichterliebe (Heine), n° 10 : « Hör’ich das Liedchen klingen »
  20. Hugo Wolf, Le voyage nuptial du chevalier Conrad [Ritter Kurts Brautfahrt] (Orchestration et paroles françaises de Fernand Faniard)
  21. Hugo Wolf, Prométhée [Prometheus], fragments (Orchestration d’Hugo Wolf, paroles françaises de Fernand Faniard)
  22. Christoph Willibald von Gluck, Alceste : air d’Admète « Bannis la crainte et les alarmes » (II, n°6)
  23. André-Modeste Grétry, Zémire et Azor, air d’Azor « Ah ! Quels tourments » (II, sc. 1 n°11)

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm
color

Black

3 avis pour Fernand Faniard

  1. Michel Parouty, Diapason

    « L’interprète de mélodies et de lieder est montré sous son meilleur jour. Sa voix est sombre, sa formation première de baryton lui a de toute évidence donné assise et stabilité dans le registre grave ; l’intelligence du texte donne vie à chaque mot et la diction, tant française qu’allemande, est impeccablement nette […]. Ce chant droit, franc, et sans apprêt est celui d’un musicien cultivé, qui méritait bien cet hommage. »

  2. Serge Martin, Le Soir

    « Pour une découverte, c’en est une fameuse. […] Linguiste distingué, Faniard explose littéralement dans les enregistrements de Schubert et de huit extraits du Dichterliebe de Schumann. Avec une qualité de diction qui fait mouche dans la mélodie française, de Fauré à Duparc, de Chausson à Debussy. »

  3. Jean Lacroix, Revue Générale

    « On découvre une voix qui impressionne par des qualités lyriques et héroïques, empreintes de noblesse et de majesté, particulièrement mises en évidence dans les Dichterliebe de Schumann, dans lesquels Faniard fait l’étalage bienvenu d’une diction d’une rare clareté. »

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