Description
On ne peut nier que la musique d’Armand Marsick (1877-1959) n’apparaisse comme le témoignage d’un passé lointain. Marsick n’a pas été le seul à penser que composer de la musique – de la vraie musique, s’entend – consistait en un éternel retour vers Franck, vers Wagner, vers l’exploitation de formes périmées, néoclassiques. C’était un idéal respectable qui a donné naissance à des œuvres qui méritent notre attention par leurs qualités d’honnêteté, de correction et de sincérité.
Jacques Houtmann et la Philharmonie de Lorraine nous donnent ici à entendre trois Poèmes Symphoniques écrits entre 1900 et 1914.
- La Source
- Scènes de Montagne, Lever de soleil en Dauphiné
- Scènes de Montagne, Au crépuscule
- Scènes de Montagne, Lamentation du pâtre
- Scènes de Montagne, Sur les montagnes d’Arcadie (Rêverie – Bonheur – Prière – Mélancolie)
- Scènes de Montagne, Marche des muletiers
- Scènes des Montagne, Phryné devant son miroir
- Scènes des Montagne, Fête villageoise à Rocca di Papa
- Scènes des Montagnes, Ballet rustique à Torre del Greco
- Stèle
Musicalia –
« Met talent en musicaliteit worden deze composities geïllustreerd. Een waardevolle plaat en een interessante ontdekking. »
P. W., Privilège –
« Si son œuvre affirme une grande fidélité à aux derniers romantiques et à Franck, on n’en admirera pas moins l’intense poésie, la beauté d’écriture, et les accents contrastés, qui font de chaque composition présentée sur ce disque un moment où les émotions et les sentiments les plus subtils sont privilégiés. »
Jean-Yves Bras, Diapason –
« Nous découvrons ainsi trois poèmes symphoniques tout à fait remarquables par la clarté de l’écriture, l’habilité de l’orchestration et la maîtrise de la structure. En fait, on pense moins à Wagner ou à Franck qu’à un autre musicien belge mort prématurément, et à sept ans près contemporain de Marsick : Guillaume Lekeu. »