Description
À côté d’œuvres d’inspiration religieuse en français destinées au concert (Ruth, Rédemption, Les Béatitudes), César Franck (1822-1890) a écrit, sur des paroles latines, un certain nombre de partitions vocales liturgiques ou para-liturgiques dont la plus importante, avec la Messe op. 12, est l’oratorio Les sept paroles du Christ sur la croix, achevé le 14 août 1859.
L’œuvre s’inscrit dans un mouvement de restauration des formes cultuelles du catholicisme où le musicien d’église est invité à réprimer le plus possible l’élan de sa subjectivité et à bannir les accents trop proches de l’opéra. Ainsi replacées dans leur contexte, Les sept paroles du Christ sur la croix, souvent sévèrement jugées quant à leur neutralité expressive, apparaissent désormais comme une œuvre significative, qui réalise un projet artistique fermement arrêté. Rien n’y est laissé au hasard.
- Prologue, O vos omnes (soprano)
- 1e parole, Pater, dimitte illis (chœur)
- 2e parole, Hodie mecum eris in paradiso (2 ténors)
- 3e parole, Mulier, ecce filius tuus (soprano, ténor, basse, chœur)
- 4e parole, Deus meus, ut quid dereliquisti me (chœur)
- 5e parole, Sitio (basse, chœur)
- 6e parole, Consummatum est (ténor 1, chœur)
- 7e parole, Pater, in manus tuas commendo spiritum meum (ténor 1, chœur)
- Domine non secundum pour un temps de pénitence - Trio pour soprano, ténor (ténor 1) et basse avec accompagnement d’orgue
Dino Gatti, La Cittadella –
« Partitura di grande interesse, questa, una primizia su CD che si avvale di solisti vocali pertinenti, di un magnifico coro e di un’orchestra precisa, autorevolmente diretta da Jean-Paul Salanne. »
Alessandro Zignani, CD Classica –
« L’esecuzione è di alto livello : in particolare, il Coro Henry Duparc ha quelle mezze tinte, quelle velature, quella capacità di fraseggiare in pianissimo, che solo certi cori francesi possiedono. »
E. T., Amadeus –
« Un’opera che si rispecchia nell’estrema raffinatezza della sua scrittura, il cui pregio più grande è quello di svelare una bellezza nascosta, capace di mostrarsi improvvisa e fugace attraverso una semplicità formale che del Romanticismo coglie solo l’aspetto più intimo, raccolto e contemplativo. Ottima l’interpretazione dei solisti. »