Dulcis Melancholia

Biographie musicale de Marguerite d'Autriche - Pierre de La Rue, Jacob Obrecht, josquin Desprez, Heinrich Isaac

18,00

1CD

Capilla Flamenca

Dirk Snellings – direction

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Description

L’existence de Marguerite d’Autriche (1480 – 1530) est parsemée de tragédies et de mélancolie. Femme cultivée, elle admire les arts et la musique continue à jouer pour elle un rôle majeur, qu’elle soit sacrée (il faut voir maints magnifiques livres de chœur sortis des mains d’Alamire et de ses copistes), ou profane. Souvent interprétée par les compositeurs eux-mêmes, la musique résonne quotidiennement à la cour de Malines. Parmi les principaux, citons Pierre de La Rue, sans doute son compositeur préféré et Josquin Desprez, le prince des compositeurs…

  1. Roti boully ioyeulx - Anonyme, Arr. Piet Stryckers
  2. Belle pour l’amour de vous - Josquin Desprez
  3. Vray Dieu qui me confortera - Antoine Bruhier
  4. Tous les regretz - Antoine Brumel
  5. La danse de Cleves - Anonyme, Arr. Piet Stryckers
  6. Et qui la dira dira - Alexander Agricola / Heinrich Isaac
  7. La franchoise nouvelle - Anonyme, Arr. Piet Stryckers
  8. Esperance de bourbon - Anonyme, Arr. Piet Stryckers
  9. Pavane 5 / La bella franceschina - Luis Milan
  10. Pourquoy tant me faut il - Pierre de La Rue
  11. Il viendra le jour désiré - Pierre de La Rue
  12. Doleo super te - Pierre de La Rue
  13. Dulces exuviae - Anonyme
  14. Si sumpsero - Jacob Obrecht / Leonhard Kleber
  15. Pourquoy non ne veul je morir - Pierre de La Rue
  16. Pavane 4 - Luis Milan
  17. Troest mij, scoen lief - Anonyme
  18. Plus nulz regretz - Josquin Desprez / Hans Newsidler
  19. Que vous madame / In pace - Josquin Desprez
  20. Si dedero - Anonyme

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm

2 avis pour Dulcis Melancholia

  1. Jean-Marie Marchal, Crescendo

    « Superbe programme que celui de ce disque qui dresse un portrait musical tout en finesse de Marguerite d’Autriche et, au-delà, apporte un témoignage intéressant et extrêmement pertinent sur le répertoire et les pratiques musicales en vigueur à la cour des Pays-Bas dans la première moitié du 16e siècle. […] Quatre voix et six instrumentistes sont réunis pour l’occasion, afin d’interpréter cette musique subtile et raffinée avec la juste expression du verbe, celle qui permet d’atteindre les plus intimes frémissements de l’âme. »

  2. Marc Desmet, Le Monde de la Musique

    « La Capilla Flamenca aborde ce répertoire en prenant le contre-pied de la monochromie dont il semble en apparence constitué. L’effectif se renouvelle constamment, les chansons choisies sont de préférence les formes brèves, et surtout un admirable travail de reconstitution permet d’entendre quatre basse-danses, également extraites d’un manuscrit de Marguerite, mais très rarement jouées car notées sous forme de canevas. Sur des rythmes enlevés, et avec une panoplie raffinée de timbres instrumentaux, on découvre alors un autre aspect, beaucoup moins connu, de la mélancolie margaritique. Quant au chant, il rayonne, comme toujours avec la Capilla, et la façon dont les voix aux timbres très caractérisés s’entrelacent dans les émouvants Tous les regrets ou bien Plus nuls regrets donne son cachet à cette évocation. »

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