Description
Jacques de Saint-Luc se présente comme une alternative à l’école française de luth représentée à la fin du XVIIe siècle par Gallot, Mouton ou Visée. Contrairement à ses contemporains français, Saint-Luc ne s’abandonne pas complètement aux délices du style brisé (visible dans ses préludes). Ses pièces sacrifient les harmonies particulière du style brisé au profit d’un dessin mélodique finement ciselé et d’une recherche d’effets sonores.
Jacques de Saint-Luc peut dès lors sans conteste être considéré comme celui qui a su transmettre l’héritage de l’école française de luth finissante à la nouvelle génération des luthistes viennois, derniers représentants de la pratique d’un instrument qui allait bientôt disparaître du paysage musical.
- Suite en Fa# mineur
- Suite en Ré majeur
- Suite en La majeur
- Suite en Ré majeur
- Suite en Sol majeur
Eric Sebbag, Répertoire –
« Saint-Luc n’est pas le plus aventureux ni le plus original des luthistes, mais son art est d’un réel raffinement et d’une immédiateté mélodique ailleurs moins perceptible dans la tourmente des chœurs de l’instrument. […] Stephen Stubbs en dévoile plus amplement la verve soliste. Le jeu de l’Américain est solide et sensible […]. »