Joseph-Hector Fiocco

Petits motets vol. II

18,00

1CD

Scherzi Musicali

Nicolas Achten – baryton, théorbe, harpe et direction artistique

Deborah Cachet – soprano
Reinoud Van Mechelen – ténor
Sönke Tams Freier – basse

Varoujan Doneyan – violon
Patrizio Germone – violon
Géraldine Roux – alto
Lucas Peres – basse de violon
Christopher Palameta – hautbois
Beniamino Paganini – traverso
Haru Kitamika – orgue
Philippe Grisvard – clavecin
Simon Linné – théorbe
Solmund Nystabakk – archiluth, théorbe

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REF MEW1682 Categories,

Description

La musique de Joseph-Hector Fiocco frappe par sa qualité, sa richesse d’idées et le souffle qui la traverse. Avec une cohérence plutôt troublante, il fusionne les esthétiques française et italienne, tant sur le plan harmonique que mélodique. Ses mélodies accrocheuses donnent souvent l’impression à qui les écoute de déjà les connaître : la vocalité prime toujours, les lignes sont souples, amples et élégantes. Parfois, l’un ou l’autre passage fait penser à Vivaldi, Pergolesi ou Couperin. Et pourtant, d’une plume ferme et inspirée, Joseph-Hector Fiocco s’affirme comme un compositeur de premier ordre, au langage bien personnel, empli de sensualité et de lumière.
Nicolas Achten et son ensemble Scherzi Musicali livrent un deuxième volume consacré aux motets de Fiocco, après l’enregistrement publié en 2011 (MEW1054) et récompensé d’un Diapason d’or Découverte.

  1. Salve Regina
  2. Exaudiat te Dominum
  3. O beatissima virgo Maria
  4. Proferte cantica
  5. Laudate pueri Dominum
  6. Alma redemptoris mater

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm

8 avis pour Joseph-Hector Fiocco

  1. Serge Martin, Le MAD/Le Soir

    « Voici donc le 2e volume de l’intégrale des petits motets de Joseph-Hector Fiocco, ce fils du premier directeur – italien – de La Monnaie, qui termina sa carrière comme maître de chapelle à Sainte-Gudule. « Petits » car écrits pour une voix et un instrument par partie, ces motets n’en ont pas moins belle allure dans leur conjonction des goûts français et italien. Leur succès atteignit d’ailleurs Paris où le « Laudate pueri Dominum » faisait partie du répertoire du Concert spirituel. Interprétation vivante et policée de Nicolas Achten à la tête de ses Scherzi Musicali. »

  2. De Standaard

    « De opnamereeks ‘Musique en Wallonie’ wil de oren openen voor al het moois dat in het Franstalige landsgedeelte gecomponeerd werd en ten onrechte aan de aandacht ontsnapt. De muziek van Joseph-Hector Fiocco is er een prachtvoorbeeld van. De achttiende-eeuwse Brusselaar van Italiaanse afkomst was kapelmeester van de Sint-Goedele¬kathedraal en componeerde motetten die sierlijk heen en weer laveren tussen Franse en Italiaanse invloeden – muziek die niet meteen verbaast, maar wel heel erg behaagt. Scherzi Musicali blaast er met de gebruikelijke gedrevenheid aanstekelijke gloed in. De sopraan van Deborah Cachet is een bijzondere ontdekking – warm en trefzeker – naast het vertrouwde, heldere geluid van Reinoud Van Mechelen. De opnamekwaliteit valt te wollig uit om de muziek helemaal helder in de oren te krijgen. Maar goed: dat was in de Sint-Goedele destijds misschien evenzeer het geval. »

  3. Nicolas Blanmont, La Libre Belgique

    « Après un premier disque en 2011, les Scherzi Musicali reviennent aux petits motets de Joseph-Hector Fiocco avec ce CD riche de six nouveaux inédits : un « Salve Regina » encore, mais aussi trois autres motets à quatre voix, un autre à deux ténors et un rayonnant « Laudate Pueri Dominum ». Directeur artistique de l’ensemble, Nicolas Achten n’hésite presque pas à voir dans Joseph-Hector (1703-1741), ce fils ainé de l’italien Pietro-Antonio Fiocco, né chez nous, un Haendel bruxellois. Il est vrai que les mélodies sont accrocheuses et que la musique coule comme un séduisant naturel. Surtout quand, comme ici, elle bénéficie d’une interprétation de premier plan, tant côté solistes (Achten lui-même mais aussi Cachet, Van Mechelen et Tams Freier) que côté instruments. »

  4. Sophie Roughol, Diapason

    « Un Diapason découverte récompensait en 2009 le jeune ensemble belge qui sortait de l’ombre avec ardeur et grâce quelques motets de Joseph Hector Fiocco. Scherzi Musicali nous revient pour un deuxième volume, qui ne flatte pas moins l’art de ce fils d’un musicien vénitien émigré à Bruxelles.
    (…) Pour ces petits motets à quatre voix d’une élégance infinie, le même chef-baryton théorbiste et harpiste Nicolas Achten a totalement renouvelé son équipe, instrumentistes comme chanteurs, à l’exception notable et heureuse du ténor Reinoud Van Mechelen, fidèle à l’ensemble de ses débuts. Pour une bien étrange musique… Si vous aimez classer les styles dans de jolis tiroirs, passez votre chemin. Sans quoi, vous goûterez cette confusion plaisante des catégories. (…) Dans cette pâte sonore, dont les Scherzi Musicali épousent la sensualité de la matière, Van Mechelen pourvoit la lumière idéale et nécessaire. »

  5. R.Z., La Tribune de Genève

    « La redécouverte de Joseph-Hector Fiocco doit à peu près tout à l’ensemble Scherzi Musicali, qui en a éclairé une partie du répertoire vocal dans un précédent volume saisissant. On en sait désormais davantage sur ce Vénitien qui a migré à Bruxelles grâce à cette nouvelle étape discographique tout aussi réjouissante. Campée dans une esthétique à la fois française et italienne, l’oeuvre du compositeur est enluminée par un grand plateau de musiciens. »

  6. Reinmar Emans, FonoForum

    « Sehr schön und mit großer Natürlichkeit spannen sie lange Bögen und stellen eine sehr gelöste Atmosphäre her. (…) Die Instrumentalisten begleiten sehr feinsinnig und betonen noch das offenkundig angestrebte warme Klangbild, das diese Aufnahme zum wiederholten Hören empfiehlt. »

  7. Loïc Chahine, Le babillard.fr

    « Comme l’écrit Nicolas Achten dans l’agréable et instructif texte de présentation du présent cd, « parfois, l’un ou l’autre passage fait penser à Vivaldi, Pergolèse ou Couperin. Et pourtant, d’une plume ferme et inspirée, Joseph-Hector Fiocco s’affirme comm un compositeur de grande valeur, au langage bien personnel, empli de sensualité et de lumière. » On ne saurait mieux décrire cette musique : un mélange de grâce française et de vivacité italienne, de vigueur sonore et de luminosité. On pense non seulement à Couperin, chez les Français, mais aussi à Henry Du Mont ou Dumont, lui-même né en Belgique, pour l’efficacité du contrepoint. Une sorte de Dumont du xviiie siècle, avec quelques moments très vivaldiens, comme, parmi de nombreux autres, « In cælis assumpta » dans le motet O beatissima virgo.
    Sensualité et vigueur, telles sont de fait les deux principales qualités de cet enregistrement au charme souverain. C’est d’abord le résultat d’une équipe solide où les quatre chanteurs sont dotés d’individualités fortes qui ne les empêchent pas de se fondre dans une texture polyphonique cohérente, dense et délicieuse. (…) Cet enregistrement de motets de Joseph-Hector Fiocco s’impose comme une référence, et l’on n’aura plus d’excuse pour méconnaître le maître belge du baroque. »

  8. Paolo Scarnecchia, giornaledellamusica.it

    « La sua scrittura vocale ricca di ornamentazioni risulta elegante ed estremamente fluida ed è un piacere ascoltare l’esecuzione ispirata e ben tornita dell’ensemble belga che nel 2011 aveva già dedicato un precedente disco ai mottetti dell’interessante compositore, clavicembalista e organista italo-belga. »

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