Description
Cette Missa concertata, bien qu’appartenant ouvertement au style italien, témoigne cependant d’une connaissance approfondie de la musique française : Fiocco opère une synthèse qui n’est pas sans rappeler l’éclectisme de ses contemporains Agostino Steffani, Johan Joseph Fux ou Heinrich Ignaz Franz Biber. Sa musique avait de quoi intéresser les compositeurs français, néerlandais, anglais ou allemands. Si certains motets réclament des virtuoses aguerris, la messe opte en revanche pour une écriture vocale plus simple et pouvant dès lors convenir à de nombreuses maîtrises.
- Missa concertata quinti toni, Kyrie
- Missa concertata quinti toni, Gloria
- Missa concertata quinti toni, Sonata da chiesa (allegro - adagio affettuoso - allegro)
- Missa concertata quinti toni, Credo
- Missa concertata quinti toni, Sanctus
- Missa concertata quinti toni, Agnus Dei
- Sacri concerti, Salve regina
- Sacri concerti, Regina cœli
- Sacri concerti, Alma redemptoris
- Sacri concerti, Ave regina cœlorum
Pierre Schwickerath, Pizzicato –
« On se trouve en présence d’une pure merveille, tant sur le plan de l’œuvre elle-même que de son interprétation. Solistes, chœur et orchestre sont constamment d’une transparence extraordinaire et nous livrent le discours musical à livre ouvert. L’image sonore de l’ensemble est admirablement cohérente et stable, tout en offrant le « grain baroque » si fondamentalement nécessaire à l’intelligibilité de la texture musicale. […] Ce disque est absolument indispensable à qui veut élargir ses connaissances dans la musique baroque : une sublime révélation ! »
Craig Zeichner, Fanfare –
« The Mass impresses with its simple eloquence and fluid lyricism, Fiocco rejected the stile antico, eschewing elaborate polyphony in favor of clear uncomplicated lines. The opening Kyrie is subdued and melodious, while the Gloria features a busy tune for full chorus and a extroverted organ part, Florio inserts a lovely Sonata da chiesa between the Gloria and the Credo that’s performed with style by excellent string players of the ensemble. The slow, majestically expressive Credo is a stunner . Fiocco’s setting of the Crucifixus features a long melodic line that seems to float into eternity. It is marvelous. The four motets for solo voices are also quite good, although not as deliriously florid as those of other Italian composers. Of special note is the Regina cæli, a joyous work with some excellent solo and ensemble singing featuring soprano Roberta Invernizzi. »