Matheo Romero

Musique à la cour d'Espagne

16,00

1CD

Ensemble vocal et instrumental Currende

Guillemette Laurens – soprano

Erik Van Nevel – direction

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REF MEW3606 Categories,

Description

Né Liégeois, Matthieu Rosmarin fut enfant de chœur de la Capilla Flamenca de Philippe II. Rapidement surnommé « Maestro Capitán », le nouvellement dénommé Matheo Romero devint alors maître de la chapelle royale sous Philippe III. Il mourra, à Madrid, couvert d’honneurs.
Sa musique dessine brillamment le passage de la tradition polyphonique finissante au baroque. Cette dimension festive explique sans doute le succès de Romero auprès des chapelles coloniales des jeunes Amériques (Colombie, Mexique).

  1. Libera me Domine
  2. Magnificat anima mea
  3. Dixit Dominus
  4. Ojos suspended
  5. Entre dos mansos arroyos
  6. Ay que me muero de zelos
  7. No vayas Gil al sotillo
  8. A quien contraré mis quejas
  9. Bullicioso y claro arroyuelo
  10. Romerico florido
  11. Coraçon donde estuvistes
  12. Pescador que das al mar

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm

1 avis pour Matheo Romero

  1. Roger Tellart, Diapason

    « […] le présent réveil séduit par sa large palette de couleurs et un sens de la spatialité aiguisé par les sonorités d’apparat d’un riche « concert » instrumental. Et l’ensemble vocal ne cesse pas d’être stimulé par le pouvoir expressif de la musique, à l’affût de l’affect qui peint le mot dramatique […].
    Pour autant, Erik Van Nevel n’a pas négligé l’abondante production profane de Romero. Un répertoire où le « Capitan » apparaît exemplairement hispanisé et où il joue tour à tour de la verve enjouée, de l’instant pastoral et de l’émoi amoureux ; pénétré aussi d’un vif sentiment de la nature […].C’est à Guillemette Laurens qu’a été confié le rôle principal dans cette résurrection profane tournée vers le style concertant. Et comme dans le madrigal monteverdien (qui point parfois ici au détour d’un phrasé), notre compatriote y est à l’aise, se faisant le miroir de la vie dans la tendre plainte, la mélancolie, la fine ironie, et entretenant toujours un juste rapport à la langue et au rythme du vers. »

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