Pierre de la Rue

Portrait musical

20,00

3CD

Capilla Flamenca

Dirk Snellings – direction

Wishlist

Rupture de stock



Description

Pierre de la Rue (Tournai, 1450 – Courtrai, 1518) fut l’un des compositeurs les plus importants et les plus prolifiques de sa génération. Musique en Wallonie vous propose de découvrir un aperçu de la production musicale du compositeur par le biais de ce coffret 3 CDs, composé d’inédits et de rééditions.
Les œuvres présentées ici, dont beaucoup explorent le thème marial, forment un riche échantillon de sa production à différents moments de sa carrière : quatre messes, cinq motets, un Magnificat et trois chansons. Chaque pièce offre un aperçu d’un défi musical différent ; ensemble, elles montrent en quoi Pierre de la Rue fut une figure de proue de l’évolution du langage musical à la fin du XVe siècle et au début du XVIe : il étendit la texture, les registres, le langage chromatique, les possibilités formelles et les manières d’utiliser un matériau existant. Puissent ces enregistrements offrir également à l’auditeur des plaisirs étendus !

  1. Missa de septem doloribus
  2. Missa Ave Maria
  3. Vespera
  4. Missa Sub tuum præsidium
  5. Chansons
  6. Motet
  7. Missa Alleluia

Informations complémentaires

Poids 140 g
Dimensions 12 × 12 cm

4 avis pour Pierre de la Rue

  1. Josemi Lorenzo Arribas, Diverdi

    « Flamencos interpretando música flamenca, como debe ser. Y eso vale para artistas jerezanos aplicados al cante o toque, y para belgas haciendo repertorio polifónico local de la transición entre los siglos XV y XVI. La Capilla Flamenca en versión vocal, dirigida por Kirk Snellings (con la participación de Psallentes para el canto llano, al cargo de Hendrik Vanden Abeele), reúne tres discos de Pierre de la Rue (ca. 1460-1518) en sencillo pero elegante cofre, en la que creo que es la mayor apuesta discográfica dedicada monográficamente a este prolífico músico de Flandes. Este autor también ha de interesar especialmente al público español, puesto que visitó dos veces la Península presidiendo la Capilla musical de Felipe el Hermoso. Entonces, compositores locales como Anchieta o Peñalosa pudieron admirar sus obras y oírle cantar, aunque no fuera de los que se quedó con la pobre Juana. Lástima.
    La antología reedita piezas de cuatro discos anteriores (1996-2005) y la novedad ad hoc de la Missa sub tuum praesidium, en primicia, tres misas más (compuso más de treinta), tres canciones (idem), un motete y unas vísperas, empaquetado todo para el disfrute de estas texturas de cuatro y cinco voces cantadas a varias voces por parte sin por ello empañar la transparencia ni comprometer el contrapunto. En la misa dedicada a los Siete Dolores y en la llamada Ave Maria las partes de canto llano hacen refulgir la polifonía. Lástima que en las otras se haya prescindido de él.
    En una época donde (y no ha de ser malo) los grupos expanden sus repertorios, y abarcan a veces más de la cuenta, que un grupo así de especializado, con cuarenta discos flamencos en el mercado, y que recluta sus miembros principalmente de la tierra de la música a que se dedican, lo considero un valor. Si no, juzguen el resultado. No defraudará el cofre. Hat-trick. »

  2. Jean Lacroix, La Revue Générale

    « C’est le thème marial qui domine ici, et l’on éprouve un véritable bonheur esthétique à se laisser envahir par cette atmosphère particulière. »

  3. Fabrice Fitch, Gramophone

    « For my money, Capilla Flamenca is currently among the top two or three ensembles for early Renaissance polyphony, and Pierre de la Rue is the composer on whom they’ve lavished the most recordings. But even if you’ve got all four of the discs from which this new set is compiled, you may yet be tempted by the inclusion of a fourth Mass, Sub tuum præsidium, of which the new recording happens also to be the first. Incidentally, no composer of this generation apart from Josquin is now better represented on disc, with more of his works available in performances of real distinction.
    That’s as well, because though no stranger to striking gestures (as the chansons recorded here eloquently demonstrate), La Rue’s idiom is more understated, less immediately striking than, say, Obrecht’s or Agricola’s. But understatement has its own eloquence : the Kyrie of Missa Alleluia, for example, is a classicaly poised essay in ostinato technique, while the more elaborate Mass of the Seven Sorrows is a masterpiece by any standard (and its performance by Capilla Flamenca one of the finest recordings of a 15th-century Mass on CD) : the appearance of a quotation from Josquin’s Ave Maria, virgo serena at the Osanna is simply sublime. The Missa Ave Maria and the aforementioned Sub tuum præsidium don’t contain gestures as memorable as this but, as I say, La Rue is a ’slow-burner’, and in performances of this quality the music’s subtleties will more readily disclose themselves to the attentive listener.
    The motets and chansons included here are every bit as accomplished as the Masses and, as I suggested earlier, they communicate perhaps more immediately : the motet Doleo super te (itself the third part of a larger piece, alas not included in its entirety) and the chanson Pourquoy non are both deeply affecting.
    Add to this the new set’s handsome, beautifully illustrated packaging and it’s clear that Capilla Flamenca and Musique en Wallonie have done La Rue proud. »

  4. David Fiala, Diapason

    « On se demande bien, en écoutant l’aisance, l’élan, la chaude lumière des solistes de la Capilla dans les polyphonies touffues de La Rue, ce qu’un chœur apporterait ici ! […] Le compositeur de la cour de Bourgogne-Habsbourg (qu’il servit de 1492 à sa mort) est le fil conducteur de leur travail, depuis l’un de leurs tout premiers enregistrements (Missa Alleluia, 1996) jusqu’à la Missa Sub tuum praesidium gravée l’an dernier pour ce coffret. Dans une lecture impressionnante de virtuosité et d’élan, cette œuvre de jeunesse révèle un contrepoint virevoltant et des jeux rythmiques rarement associés au nom de La Rue (la répétition tournoyante de motifs du Kyrie évoque immanquablement Josquin). Le Diapason d’Or s’impose à nouveau. »

Ajouter un Avis

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez peut-être aussi…